LES EXECUTIONS DANS LE MANTOIS sous l'Ancien Régime
Nos ancêtres redoutaient un système de punitions radicales quant à leurs crimes, vols, ou tout autres méfaits .. ce dernier était irréversible..
Nous aurions tendance à penser que NOS ancêtres n'ont jamais, de toute leur vie, eut maille à partir avec la Justice et pourtant .... ne dit-on point que dans chaque famille se trouve un "roi" et un "pendu"... que de secrets bien cachés se trouvent parfois dans les archives... Même si nous avons tendance à parer nos aïeux de toutes les vertus, nous ne pouvons ignorer que certains eurent maille à partir avec la maréchaussée... Pour ma part j'ai bien trouvé ce "roi" et ce "pendu" dans mon ascendance : Le roi en la personne du premier ministre de Charles Quint Nicolas PERRENOT de GRANVELLE, le "pendu" en la personne d'un collatéral, seigneur de son petit village, avec à son actif quatre horribles crimes qui le conduisirent au billot...!!
La chronique de Mantes nous livre certaines de ces "punitions" exemplaires à juste titre puisqu'elles étaient définitives ! Mais parfois un innocent est frappé de la main odieuse de cette Justice qui ne fait pas dans la dentelle ... Des Juges eux-mêmes, fripons et ripoux dans toute l'expression du mot, s'acharnent sur une famille jusqu'à ce que morts s'en suivent, tout simplement par appât du gain et pour voler les biens de cette famille !!
Horrible... Oui le mot n'est pas trop fort !
Nous allons donc voir avec ce nouveau dossier ces exécutions qui eurent lieu à MANTES pendant près de 3 siècles - Peu en réalité, si l'on en fait le compte, en dehors des petits larcins qui eux n'étaient punis que de prison ou d'amendes, sans compter les déserteurs ou ivrognes emprisonnés quelques jours et relâchés dans la nature où ils recommençaient de plus belle...
Là nous sommes dans la Grande Cour de Justice, où l'Exécuteur des Hautes Oeuvres doit faire son office, sous peine lui-même de se voir condamné..
EXECUTIONS_DANS_LE_MANTOIS_SOUS_L_ANCIEN_REGIME
Procès en sorcellerie au 16e siècle
Bonne lecture à tous.
Madeleine ARNOLD TETARD (tous droits réservés)