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HISTOIRE DU MANTOIS
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HISTOIRE DU MANTOIS
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HISTOIRE DU MANTOIS
5 juillet 2013

LE GENERAL FRIANT

Connaissez-vous le général Louis FRIANT ?

Il naît à MORLANCOURT dans la Somme en 1758 mais ce qui nous le rapproche de l'histoire de notre Vexin, c'est sa mort en 1829 à SERAINCOURT (95)... Louis FRIANT 1758 Montancourt Somme 1829 seraincourt Val d'Oise

Général Louis FRIANT

Fils de Pierre FRIANT et Marguerite QUEQUET. Son père était cirier et le destinait à la même profession – il le mit en apprentissage à AMIENS – Mais la vue des exercices militaires révéla sa véritable vocation et, en 1781, il part en compagnie d’un camarade sculpteur Patrick MAURY, pour s’engager dans les gardes Françaises à PARIS.

Il sera engagé dans les Gardes Françaises mais les quitte en 1787 puis reprend du service dès 1789 dans la Garde Nationale parisienne. Il part à l’armée de MOSELLE et son bataillon de l’Arsenal l’élit Lieutenant colonel. Il participe à la bataille d’ARLON, au siège de CHARLEROI et à la bataille de FLEURUS.

Il devient en juillet 1794 chef d’état-major ayant été remarqué par SCHÉRER. Il est nommé général de Brigade le 3.8.1794 à l’armée de SAMBRE ET MEUSE. Il sert sous KLÉBER en 1794 qui lui confie 12000 hommes pour le siège de MAASTRICHT. Il coopère à la prise de Luxembourg et JOURDAN lui donne le commandement de la province de Luxembourg en juin 1795. Après plusieurs actions d’éclat sur le RHIN, il servira en Italie sous BERNADOTTE en 1796. Il se bat, avec intrépidité, au passage de TAGLIAMENTO et à la prise de GRADISKA. Il participera à la CAMPAGNE D’EGYPTE et y commande une brigade de la division DESAIX. Il s’illustre lors de la bataille des pyramides, à SEDIMAN et à SAMANHOUD sort vainqueur de celle d’ABOUMANALI en février 1800. Il est nommé général de division le 4.9.1799 ; participe aux dernières opérations dans le delta et rentrera en France fin 1801.

À partir de 1803, il commande une des trois divisions de fer de DAVOUT.

Il est nommé GRAND AIGLE de la LÉGION D’HONNEUR en 1805, se signale à AUSTERLITZ où 3 chevaux sont tués sous lui le mors aux dents. Il arrivera le premier et supportera l’attaque autrichienne ce qui permet la victoire française à la bataille d’AUERSTADT, à GOLYMIN et à la bataille d’EYLAU où il est malheureusement blessé à la mâchoire.

Fait Comte d’EMPIRE en 1808, il se bat à ECKMÜHL le 22.4.1809 puis à RATISBONNE en 1809, ESSLING et WAGRAM où il est touché par un éclat d’obus à l’épaule en prenant d’assaut la tour de NEUSIEDT. En RUSSIE il commandera une division du 1er corps qui contribuera à la prise de SMOLENSK où il est de nouveau blessé à l’oreille gauche. Le 17.8.1812, il s’empare du village de SEMINSKOE le jour de la MOSKOVA 7.9.1812 et détruit une colonne Russe. Il recevra le titre envié de colonel commandant les grenadiers à pied de la Vieille Garde en 1812.

Quelque temps inactif à cause de ses blessures, jusqu’au mois d’août 1813. Chambellan de l’empereur en 1813, il sera des grandes campagnes de la campagne d’Allemagne en commandant la 4e division de la jeune garde à DRESDE à HANAU et se fait à nouveau remarquer en 1814 à CHAMP AUBERT.

Il est maintenu dans la garde du roi sous la 1ère Restauration – Louis XVIII le fait Chevalier de l’Ordre de SAINT LOUIS le 1er juin 1814. Il est l’un des premiers à rallier Napoléon lors de son retour.

Le 2 juin, Napoléon le fait PAIR DE France. En 1815, il prend part à la bataille de WATERLOO à la tête de la 1ère division d’infanterie de la vieille garde (1er et 2ème Grenadiers à pied) où il se bat jusqu’au bout avec la Garde Impériale, arraché blessé du champ de bataille il est ramené dans la voiture même de l’Empereur.  Louis XVIII le met finalement à la retraite après 23 ans de service

Il meurt le 24 juin 1829 au château de Gaillonnet à SERAINCOURT

Son nom est inscrit à jamais sur l’Arc de Triomphe à PARIS

Il s’était marié le 22 mars 1804 et épouse en secondes noces Louise Charlotte LECLERC sœur de Charles Victoire Emmanuel LECLERC. Par cette alliance il devient le beau-frère de Pauline BONAPARTE et du Maréchal DAVOUT. De ce second mariage naissent plusieurs enfants et de son premier mariage le comte Jean François FRIANT Aide de camp de Louis Philippe 1er et commandant de la Garde Nationale. Son petit-fils Louis François Léon FRIANT sera le 3ème comte FRIANT.

Sa vie et sa carrière militaire sont racontées par son fils voir http://books.google.fr/books?id=aCFBAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=vie+militaire+du+lieutenent&source=bl&ots=hESjzJcYoA&sig=Mut2hnVP3MUv8vWBwRYVecMfnI&hl=fr&ei=xf7fTOSHI8KAhQeAyeCMDQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1&ved=0CBkQ6AEwAA#v=onepage&q&f=false

Il s’était retiré à GAILLONNET commune de SERAINCOURT sur la fin de sa vie, y menant une vie paisible et sera inhumé dans le cimetière communal sous une pierre toute simple dont photo ci-dessous.

sans-titre

 Tombe du Général FRIANT à SERAINCOURT (photo Wikipédia)

Sources : Wikipédia

Je remercie monsieur Guy DECOULONVILLERS Historien de la Grande Armée de m'avoir fait connaître le général FRIANT.

M.A.T

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